Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Elvix

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Aryanha
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Aryanha


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MessageSujet: Elvix   Elvix EmptyMer 8 Juin - 14:32

Casier judiciaire de Elvix



*Trahison : janvier 1459-coupable
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Aryanha
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Aryanha


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MessageSujet: Re: Elvix   Elvix EmptyMer 8 Juin - 14:37

Elvix Bourgo17
    Duché de Bourgogne
    Office de Justice


    Procès pour trahison

    En date du mois de janvier 1459

    Procès instruit le 30 décembre 1458
    Verdict rendu le 04 janvier 1459


    Nom de l'accusé: Elvix

    Procureur: Frim2811
    Juge: Keltica


Acte d’accusation
Citation :
* Il fallait s'y attendre, les affaires recommençaient à s'accumuler.

* Elle entra au tribunal, portant plusieurs dossiers qui ne souffraient guère de retard.

Votre Honneur,

Mesdames et Messieurs.

Puis se tourna vers l'accusé.

Sieur Elvix, je vous accuse, en ce jour du 30 décembre 1458, de vous être installé illégalement sur nos terres, sans en avoir obtenu autorisation.

Hors il a été publié l'annonce suivante le Seizième Jour du Mois de Décembre de l'An de Grasce Mille Quatre Cent Cinquante Huit


- Que l'on demande à tous les sujets étrangers au Duché de Bourgogne et y présents en ce moment de quitter le Duché dans deux jours maximums sous peine de plainte suivie par procès près Notre Cour de Justice ;

- Que, sauf par autorisation dument demandée et obtenue, il est interdit d'emménager en Bourgogne ;

Et comme nul n'est censé ignoré la loi, Sieur, de part ces faits, je vous accuse de Trahison, puisqu'il est avéré que le jour de la parution de l'annonce, vous n'étiez aucunement Bourguignon, même si vous étiez en possession d'un Laissez-passer.

Je vous rappelle la loi :

Art. 422-7- De la trahison
Il s'agit de tout acte commis par une personne physique ou morale non assermentée au Duché de Bourgogne et qui porte préjudice au duché et/ou à ses institutions.
La trahison est punissable de deux jours d'emprisonnement et d'une amende de 200 écus.

Vous pouvez être assisté lors de votre procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement

Messire Geulederat
Messire Jacklepetit

La parole est à la Défense !

Première plaidoirie de la défense
Citation :
*Décidément, un nuage empli de poisse devait voler au-dessus de la tête du barde et se déverser au compte gouttes sur sa magnifique chevelure blonde. Il ne voyait que cette solution pour expliquer l'enchainement de mésaventures qui semblaient le poursuivre avec délectation. Le destin semblait l'avoir choisi comme son bouc émissaire préféré, distinction dont Elvix se serait bien passé...

Mais dans la guigne qui semblait lui coller aux basques, il avait tout de même eu la chance de croiser le chemin d'Eusaias, le baron de Digoine. Devenu son mécène celui-ci avait accepté de témoigner en sa faveur lors de son procès et se trouvait à présent assis à ses cotés lorsque le blond quitta sa place pour s'avancer face à au juge, mandoline à la main.*

Lé bonjourn Madamé la Yougé !

Avant touté chosé, yé tiens à vous rémercier personnelément dé m'avoir invité en vôtré charrmanté tribounalé. Yé n'avais encore yamais ou l'occaziônné d'en visiter oune. Y'avoue qué quand y'ai réçou la convocaziônné au procès, y'ai d'abord crou qué vous vouliez profiter vous aussi dé mon illoustre talent pour mettre oune peu d'animation lors dé audiencés. Y'ai pensé qué vous vouliez qué yé metté en chansonne les actés d'accousatiônne ou bien les verdictés... Avouez qué ça sérait beaucoup plous attrayant pour tous les participânnetés !

Maaaa, dé touté évidence, yé mé souis trompé pouisqué yé mé rétrouve sour lé banc des accousés. D'ailleurs, vous faites aussi erreur ! Yé né souis pas oune traitré. C'est oune métier bien trop dangeurousse et fatiguant. Yé mé contenté déya d'être lé barde lé plous faboulousse dé tous les temps, c'est très prénant vous savez...

*S'approchant de la juge, il lui glissa quelques mots à voix basse.*

Maaa yé peux touyours m'arranger pour essayer dé trouver oune peu dé temps pour mé mettré à votré service et à célui dé là Youstice, si vous lé souhaitez... On vous a déya dit qué cé maillet vous va à râ-vir ?

*Le blond adressa un clin d'oeil charmeur à la juge, puis retourna aux cotés du baron.*

Sachez Madamé la Yougé, qué ma présencé à Joinville a été récquisé par la Légende bourguignonne ici présenté... dité aussi lé Bref dépouis peu, maaa cé n'est qu'oune détail. Bref ! Yé m'égaré... Yé souis lé bardé officiel des Blanc-Combaz. Il parait donc logiqué, qué yé m'installé au près d'eux pour pouvoir remplir au mieux mes engagements envers cette illoustre famille, qui mérité bien qué yé vous la présenté en chansonné...

*Près à se lancer dans une nouvelle prestation (pour une fois qu'il avait autant de spectateurs à son écoute !) le barde calla sa mandoline désaccordée sous son bras et gratta un accord grinçant qui résonna dans la salle. La corde tendue à l'extrême claqua soudain dans l'air et fouetta la joue du baron assis à coté du blond écervelé.*

Oups ! Héhé !... Pardonnez-moi messire. Yé n'ai pas fait exprès. C'est l'effet dou trac ! Yé crois qué yé né souis pas vraiment en état dé chanter.

*S'installant à nouveau sur le banc, le blond laissa enfin le procès continuer.*


Réquisitoire de l’accusation
Citation :
* elle commençait à en avoir vu, des procès loufoques, mais là, ça dépassait les standards, fallait bien le reconnaitre. D'un côté, un accusé qui semblait dans un délire irréaliste, de l'autre un Baron qui prenait la défense d'un gueux, avec sa verve habituelle. Elle se demandait ce qui prenait le Baron, vu ses tendances meurtrières, mais n'insista pas sur ce point. Le gueux, donc, ne semblait n'avoir aucune notion de ce que représentait une Cour de Justice, des lois, ou même de ce que pouvait représentait un quelconque pouvoir.

* Il y avait des jours comme ça, où on avait seulement envie de profiter d'une bonne bière, oublier qu'on était proc, qu'on représentait seulement son Duché, et de pouvoir dire ... Dehors!!! Tout le monde Dehors!!! Allez vous faire pendre ailleurs !!!

* Mais voilà, elle était proc, choisissant ni les accusés, ni les témoins, pas plus que les verdicts.

*Lentement, elle se leva, salua Eusaias, puis se tourna vers le Juge.

Votre Honneur,

Soit nous avons affaire à l'idiot du village, ce que je crois, soit à un imposteur assez doué. Quoi qu'il en soit, il est doué dans les deux genres. Je n'arrive pas à me décider là dessus.

Toutefois, il m'est impossible de passer outre au témoignage du Baron, qui se porte garant de l'accusé.

Cela dit, l'accusé n'ayant pas daigné s'exprimer sur les raisons qui le conduisent à ne respecter ni nos institutions, ni nos lois, ni les courriers envoyés par notre prévoté,

Je demande, à l'encontre de l'accusé le paiement d'une amende de 6 écus pour peine, demandant au Baron de Digoine de se porter garant de l'énergumène à l'avenir.

*Frim se rassit, se demandant si elle allait enfin pouvoir aller boire un coup.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
*C'est en écoutant les propos de la procureur que le blond écervelé se rendit compte qu'emporté par son enthousiasme dû à sa première visite d'un tribunal et ses idées folles pour venir en aide à la Justice, il avait effectivement oublié de parler du point le plus important de cette affaire : le pourquoi du comment il avait ignoré cette drôle de loi, interdisant aux étrangers de s'installer en Bourgogne.

Près à en découdre avec ce flou artistique qui semblait poser problème à la proc', le barde se leva pour faire face à la Cour et l'éclairer de ses lumières.*

Pouisqué vous semblez insister sour mon non-respect des courriers dé votré prévôté, yé tiens quand méme à vous faire rémarquer qué yé n'ai réçou absoloument aucoune missivé dé la part dé vos institutiônnes, à part lé laisser-passer qué m'a envoyé la charmanté Jusoor dé Blanc-Combaz, Capitaine dé votre Douché, ainsi qué la lettre m'indiquant qu'on m'avait mis en procés. Si la prévôté ou la douane dévait m'envoyer oune quelconqué lettré, vous fériez mieux de chercher à savoir pourquoi cetté taché n'a pas été accompli. Vous dévriez balayer dévant votré paillasson avant dé vouloir youger les innocentés personnes. Maaaaa, ça n'est qu'oune conseil d'ami, évidâmenté...


*Le barde interrompit son discours pour se moucher bruyamment. S'essuyant le nez, il s'excusa d'un air embêté.*

Pardonnez-moi, y'ai pris oune peu froid. Oune histoiré dé trop plein dé neigé qui né vous intéressera sourement pas - maaa si toutéfois c'était lé cas, faités-moi signé et jé vous la conterais à la fin dé l'audiancé !

Bref ! Yé disais donc qué yé n'ai pas ou dé lettré dé la prévôté ou dé la douane, c'est pourquoi y'ai ou l'audacé dé constrouir ouné pétité cabané dans la forêt dé Joinvillé. - Yé né voulais pas m'installer trop près dé chez lé baron. Il est assez connou dans son domaine. C'était plous intéressant pour lui qué y'étende sa rénommée au fin fond des frontières bourguignonnes.- Vous comprendez aisément qué dans les sous-bois, il n'y a ni affiches, ni clieur poublique pour vous informer de cette loi interdisant aux étrangers dé s'installer dans votré Douché; c'est pourquoi yé souis resté dans l'ignorance totalé.

Croyez-bien qué si j'avais ou connaissancé dé cetté loi, y'aurais attendou qu'elle soit levée pour prendré mes quartiers à Joinville, pouisqué lé laisser-passer qué y'ai réçou m'a donné l'autorisation dé séjourner chez vous à dourée indéterminée. Y'avoue qué du coup, yé né comprend pas trop qu'elle différencé ça peut bien faire, qué yé reste à l'auberge jusqu'à cé qué bon mé semblé, ou qué yé mé constrouise ouné pétite cabané pour né pas avoir trop dé frais dé logements.

*Ayant dit tout ce qu'il avait à dire pour sa défense, le barde retourna s'asseoire en soupirant d'incompréhension.*

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
La défense a appelé Eusaias à la barre : * Il y avait des fois comme ce jour ou on se demandait pourquoi on avait eu une idée stupide. L idées en elle-même partait d un bon sentiment, mais embaucher le premier clampin fraichement cueillit sur un tas de fumier pour chanter des ritournelles sous les fenêtres de sa belle ne pouvait évidemment que finir mal. Eusaias aujourd'hui était convoque au tribunal de Dijon, pour défendre le barde à l'odeur forte.


Pourquoi se montrer gentil avec les sans-terres alors qu'on pouvait tout simplement dire : A MORT ! Ainsi le procès serait vite réglé, mais le baron perdait alors un des rares troubadours acceptant de chanter ses louanges aux quatre coins du royaume.


La respiration du Baron se faisait calme, malgré la tentative de défense du Barde qui avait visiblement plus tendance à s'enfoncer qu'à s'extraire des excréments. Puis se fut la claque, donnée par la corde de l�instrument du blond. Les yeux en forment de couteaux crucifièrent le Barde alors que le Baron se leva de sa siège. Un court instant fut marqué par l'arrêt du Baron, près à mordre le barde. Il fut un soupir puissant pour qu'il se concentre sur le procès.*


Votre Honneur, Dame le Procureur, vous me voyez bien ennuyé face à vous aujourd'hui. A vrai dire cette andouille * désigne Elvix du doigt* mériterait sans doute parfois d'être bastonné, d'avoir la langue trancher et surtout d'être plongé dans un bain, mais tout ceci il le mérite pour sa bêtise naturelle, pas pour un Laissez passer.


*Le baron hausse les épaules.*


Surtout qu'un laissez passer il en à un, sa seule erreur et d'avoir construit sa cabane à Joinville pour ne pas payer l'auberge. Tout le monde sait que les aubergistes sont pour la plupart d'entre eux, des coupes bourses, des marauds et des voleurs. Ce sont eux les véritables coupables dans cette histoire ! Je proposerai bien les arbres de Digoine et des cordes d'une toise afin que leurs cous puissent voir ce que leurs c*ls poises ! Mais bon, nous sommes ici pour Elvix... Je suis prêt à l'héberger dans mes fenils à Digoine pour qu'il démonte sa cabane dans les bois et qu'il ne vous fasse pas tord si toute fois vous m'en donnez la permission évidemment.


*Regard qui se pose sur L'Elvix.*


C'est un brave homme même s'il est bête comme un Mimmome, menteur comme un Umondel et puant comme... Comme les porcs du vieux Grégoire.

Madame votre Honneur je réclame la relaxe afin que ses chansons puissent continuer à résonner en notre Bourgogne, en plus ça ferait mauvaise figure pour nous qu'on enferme le « plus fabuleux barde de tout les temps. »

D'ailleurs je vous pris de prendre note,
Qu'a la première écartade je lui briserai les quenotes.


*Et au baron de rejoindre sa place.*





Verdict
Citation :
*Un barde, tiens tiens... Quelle jolie complainte allait-il composer ? Keltica écouta chacun des intervenants, que ce soit la voix grave du Baron Eusaias, celle plus lasse de la procureur Frim et la chantante et musicale voix de l'accusé. Allait-elle tenter de chanter son verdict ? Petit coup sur le lutrin, comme pour se donner le "la" et un joli filet de voix s'éleva.*

Accusé, levez-vous !

Vu les lois qui régissent le Duché de Bourgogne,
Attendu que vous les avez enfreintes sans vergogne,
Attendu que vous n'êtes qu'un simple vagabond,
Ne possédant qu'un fragile bâton,

Nous, Keltica de Chancelley, Juge de Bourgogne, notre Duché,
Déclarons l'accusé coupable des faits reprochés,
Le condamnons à une amende de 6 écus,
Son bâton vendra pour payer la somme dûe.

De plus, si le Baron me le permet,
Je souhaiterais une fois vous embaucher,
Messire Elvix, fameux troubadour,
Afin qu'une chanson pour mes appâts et mes atours
Me soit créée de votre esprit et votre main
Pour que seule je ne sois plus demain.

*Léger sourire de la juge, avant de lever la séance.*

Justice est rendue !

Fait à Dijon, le Quatrième Jour du mois de Janvier MCDLIX, par Keltica de Chancelley, Juge de Bourgogne, au nom de sa Grâce Angelyque, Duchesse de Bourgogne.

Peine
Citation :
Le prévenu a été reconnu coupable de trahison.
Le prévenu a été condamné à une amende de 6 écus.
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