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 Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455

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Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455 Empty
MessageSujet: Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455   Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455 EmptyDim 10 Avr - 3:35

Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455 Mainepetit6tx

    Comté du Maine

    Procès pour Trouble à l'ordre public

    En date du mois de novembre 1455

    Procès instruit le 23 novembre 1455
    Verdict rendu le 29 novembre 1455


    Nom de l'accusé: Alberic

    Procureur: Noiraude
    Juge: Harelle



Acte d’accusation
Citation :
Monsieur le juge voici sieur alberic, habitant D'Anjou ,cultivateur de blé et tisserand .

Malgré la fermeture de nos frontières cet homme est arrivé au Mans ce matin.

Le conseil du Domaine royal ayant pris la décision préventivement de fermer nos frontières de façon temporaire et exceptionnelle.
Que tout contrevenant pourra se voir traduit en procès et en garde à vu sans sommation.

Et je précise qu'il n'a demandé aucune autorisation pour fouler notre si joli sol mainois

Le Maine accuse doncsieur Albéric de trouble à l'ordre public

La parole est à l'accusé

Vous avez droit à un avocat

Noiraude,procureur du Maine

Première plaidoirie de la défense
Citation :
*Albéric entra dans la salle du tribunal, sous les ors de la justice Mainoise qui lui rappelaient le tribunal d'Angers où il avait exercé comme juge et procureur
Après avoir prêté serment et éclairci sa voix, il débuta sa plaidoirie*

Madame le Procureur, Monsieur le Juge,

Je suis entré il y a quelques jours sur le territoire du Maine, en provenance de Touraine.

Soldat d'Anjou je suivais mon capitaine pour une visite toute pacifique de votre Duché.
J'ai alors reçu courrier de votre Prévôt, pour m'informer que j'étais persona non grata en vos terres et que vous alliez me mettre en procès.

Sur ce premier point, je suis au regret de vous rappeler que, par décision de notre majesté, Lévan le IIIème, qu'Aristote le bénisse, nul procès ne peut être attenté contre un soldat.

Après débat entre mon capitaine, qui se trouve être mon aimable épouse, la Duchesse Kilia Chandos de Penthièvre, Duchesse de Chasteau-en-Anjou, et les autorités de votre Duché, notre Armée a été dissoute en gage de bonne volonté et démontrer ainsi nos visées pacifiques.

Mais permettez moi de lever une nouvelle exception d'irrecevabilité dans ce procès inique contre ma personne ; et c'est sur cet unique point que je baserai ma plaidoirie qui ne peut que vous conduire à prononcer l'acquittement.

Ainsi donc, Madame le Procureur, vous précisez dans votre acte d'accusation que je serais arrivé ce jour, 23 novembre en la ville du Mans et c'est sur ce point que vous portez accusation à mon encontre. Je vous cite : "Malgré la fermeture de nos frontières cet homme est arrivé au Mans ce matin."
Je suis au regret de vous préciser que j'étais ce même jour en la bonne ville de Montmirail, et qu'il ne m'est donc pas possible de me trouver, en deux lieux simultanément, sauf à faire preuve de sorcellerie, ce dont Aristote me préserve.

Les preuves de ma présence à Montmirail et non au Mans ce 23 novembre, jour de ma mise en accusation, ne pourront qu'être confirmées par messire Morgauth qui affiche quotidiennement la liste des entrées et sorties des visiteurs de cette bonne ville de Montmirail.

L'acte d'accusation étant erroné, je vous demande donc, Monsieur le Juge, de prononcer l'acquittement qui m'est dû puisque je ne puis être condamné sur des faits qui ne sont pas avérés.

Je vous remercie de m'avoir écouté et ne doute pas de la justesse de votre décision, pas plus que je ne doute de mon bon droit.


Réquisitoire de l’accusation
Citation :
votre honneur,j'ai bien écouté attentivement tous ces réquisitoire

donc attendu que :

-messire alberic n'est plus dans une armée non autorisée
-qu'il consent a se retirer du maine avec son épouse et capitaine


Monsieur le juge je demande l'acquitement pour cet homme

J'en ai fini votre honneur

Noiraude,procureur du Maine

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
Non disponible

Témoin n°1 de la défense : La défense a appelé Hidatsa à la barre
Citation :
*S'avance à la barre.*

Bonjour à tous,

Je viens donc témoigner en faveur de sieur Alberic *se racle la gorge en prononçant ses mots*.

En ma qualité de prévôt, je voudrais confirmer qu'il y a eu méprise sur les dâtes, il est arrivé le 21 novembre 1455 avant la fermeture officielle des frontière et que le 23 novembre, il se trouvait toujours à Montmirail.
Je sais que Morgauth l'a déjà dis mais je le répète car on comprend pas toujours quand il parle *sourit un instant puis redeviens sérieuse*.

Euh sinon que dire…qu’il a oublié de demander une autorisation avant de venir dans le Maine avec son armée ? Certes, mais son capitaine l’a dissoute dans les 24h.

Après, on lui a expressément demandé de quitter le sol mainois avec un itinéraire précis, mais il n’est pas parti comme prévu, il avait un jour de retard et le lendemain, j’ai eu ordre de faire mettre tout ressortissant étranger en procès comme l’avait demandé le décret du Grand Maitre de France et mon accord pour qu’il traverse le Maine pour retourner en Anjou a du être suspendu…

J’en ai fini votre honneur.

Témoin n°1 de l’accusation : L'accusation a appelé Morgauth à la barre
Citation :
* Morgauth venait de recevoir une missive lui demandant de se rendre prestement au tribunal dans le but de témoigner contre un sieur qu'il ne connaissait pas, si ce n'est de nom. C'est donc, en se demandant ce qu'on lui voulait qu'il y arriva. Finalement, la suite des événements lui prouva qu'on ne lui demandait uniquement de confirmer ou non, la présence de ce joyeux sire à Montmirail. Il regarda donc, la tête de l'accusé et dit :*

Je me souviens très bien, de cet homme, je venais de déguster une excellent bouteille du meilleur vin d'Anjou ( un Saumurois) et voyant qu'il venait d'Anjou, je lui demandais si il n'avait pas quelques produits, que je pourrais lui acheter. Mais pour en revenir, à notre affaire, ce Monsieur est arrivé le Mercredi, cela devait être le 21 Novembre et repartis, 3 jours plustard. Pour aller où, je l'ignore.

Verdict
Citation :
Madame la procureure, messire Albéric.

Au terme des débats de cette affaire, je prononce la relaxe de sieur Albéric.

La séance est levée.

Harelle, juge du Maine.

Le 29ème jour du mois de novembre 1455.

Peine
Citation :
Le prévenu a été relaxé.
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Alberic (TOP frontière Anjou) Relaxe le 29 nov. 1455
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