Amauri

Ce jour, 18 Septembre 1457, Nous, Xavix Seigneur de Beaurepaire, ouvrons procès à l'encontre du sieur Amauri à la demande du procureur de Guyenne dame Maylis D'O Urden Dame De Puygaillard, en accord avec le traité de coopération judiciaire qui lie nos deux comtés, et dont voici la copie :
http://chancellerie-poitou.forum2jeux.com/salle-des-traites-f37/guyenne-t384.htm

acte d'accusation : 11 sept 1457

Citation :: Votre honneur

En ceu 13 septembrede l'an de grâce MCDLVI, moi Maylis procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé Amauri qui déambulait sur les chemins entre Castillon et Bordeaux lorsqu'il rencontra pour le malheur de messireYann8202 qui gagnait le bourg le plus proche Ce dernier attaqua cette personne qui aprés s'être défendue a succombée sous les coups il la laissa inerte dans un champ .profitant qu'il était inanimé le dépouilla de tout ses biens et s'enfuit en laissant la malheureuse victime étendue dans le champs sans regarder dérrière lui

Par l'acte impensable dont s'est rendu L'accusé , Amauri d'ailleurs récidiviste , Il a non seulement porté porté atteinte à l'intégrité physique de la personne, mais a en même temps mit en danger la sûreté de notre duché, Ce qui doit être sévérement sanctionné.

* Maylis regarda le Amauri
Nous allons si ça continue messire devenir de vieilles connaissances

Accusé, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :

« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »

Sachez néanmoins que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.

* Maylis fit signe à l'huissier en faction devant la porte *

J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation la victime messire Yann8202

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Xavix apporta ensuite le témoignage de la victime qui lui a aussi été transmis :
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Expéditeur : Yann8202
Date d'envoi : 2009-09-11 11:44:06
Bonjour Dame Prevost,

je viens de contacter le prevoste du Perigord qui m'a renvoyé vers vous.

En effet, cette nuit, entre Bordeaux et Castillon, j'ai été victime d'une agression par un couple d'individu.

ces derniers m'ont laissé sans un sou en poche et m'ont volé toute ma nourriture.

Je me suis réveillé a Castillon totalement déboussolé.

Je ne connais pas mes agresseurs mais je peux vous dire qu'il y avait un homme, brun,

de taille moyenne vétu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, et une femme, chatain avec des braies rouges,

une chemise blanche et une longue cape noire. Tout deux portaient une épée et un bouclier.

Etant moi même tisserand de métier, je peux vous dire que le tissu était de bonne qualité et

qu'il s'agissait donc de personnes assez aisées.

Je ne peux pas me laisser faire de la sorte et je porte donc plainte contre eux.

Des villageois de Castillon que j'ai rencontré m'ont dit que des brigands bretons sévissaient dans les parages,

peut être s'agit il d'eux.

Merci Dame Prevost de faire ce que vous pourrez pour mettre la main sur ces vils personnages,

mon honneur a été baffoué, je ne saurais en rester là!

Bonne journée Dame, j'attends de vos nouvelles.

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La parole est a l'accusé.

Enoncé du verdict

Citation :: De toute évidence, les témoignages nous venant de Guyenne sont révélateurs du comportement du prévenu.
Par l'accord juridique qui nous lie au Duché de Guyenne et par l'avis prononcé par la Procure, en coopération avec l'organe judiciaire, je rends verdict en corrélation avec la demande fait par les plaignants.

C'est pourquoi, je condamne le prévenu à 3 jours de prison en les geôles poitevines pour les faits qui lui furent reprochés en Duché de Guyenne.
A cela j'ajoute une amende de 20 écus pour les frais juridiques engendrés par la fuite de ce lâche qui n'a su assumer ses actes en le Duché où il les a commis.

Fait à Poitiers,
le 13 octobre 1456
Haverocq de Marigny, juge adjoint.