Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Reikilo T.O.P 1457 (2 dossiers)

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AuteurMessage
viviemoi
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viviemoi


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Reikilo   T.O.P   1457   (2 dossiers) Empty
MessageSujet: Reikilo T.O.P 1457 (2 dossiers)   Reikilo   T.O.P   1457   (2 dossiers) EmptyDim 2 Mai - 0:12

Procès ayant opposé Reikilo au Duché de Guyenne

Reikilo était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Lorca
Nom du juge : Phillau
Date du verdict : 22/07/1457
Lieu concerné par l'affaire : Agen


Acte d'accusation :

Citation :
Votre excellence

En ce 9 juillet de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé reikilo. En effet, celui ci a été aperçu en train de circuler sur le territoire du duché de Guyenne, alors que nos frontières sont fermées et qu'il ne possède aucune autorisation de séjour sur nos terres.

Je rappelle d'ailleurs au juge le décret suivant, qui stipule bien l'interdiction de séjour dans notre duché :

« A tous les Particuliers et à toutes les Autorités ducales ou comtales de France,
De Garzimlebo, Régnant de Guyenne, et son Conseil :


Les passages et séjours sur le territoire du duché de Guyenne sont ainsi règlementés à compter de ce jour :

1) Les frontières du Duché de Guyenne sont fermées.

2) Toute personne estrangère au duché de Guyenne devra adresser à la Prévôté une demande de laissé-passer 48h au minimum avant de se présenter sur nos terres.
Sans laissé-passer signé de la main du Prévôt, du Capitaine de Guyenne ou du régnant, toute entrée en territoire guyennois sera passible de mise en procès pour Trouble à l�Ordre Publique (TOP).

3) Tout laissé-passer aura vocation à permettre voyage ou séjour en Guyenne. Tout laissé-passer aura un caractère limité dans le temps. Une demande de laissé-passer auprès de la Prévôté devra comporter des informations précises quant à la date d�entrée sur le territoire, l�itinéraire, les haltes et la date de sortie prévus, ainsi que le type de groupe de voyage utilisé. Ces informations devront être mises à jour auprès de la Prévôté en cas de changements durant la validité du laissé-passer.
Tout agissement non-annoncé sera passible de mise en procès pour TOP.

4)Une liste des Persona Non Grata en Guyenne est établie et tenue à jour par les services de la Prévôté et de l�Ost.
Les personnes dont le nom figure sur cette liste auront dès publication de leur nom un délai de 48h pour quitter le territoire, se mettre en règle ou porter réclamation auprès de la Prévôté ou du Régnant de Guyenne.Ces demandes ne sont aucunement suspensives.
Passé ce délai, toute personne encore présente sur le sol de Guyenne se verra mise en procès pour TOP. Toute personne dont le nom apparaitra sur cette liste de Persona Non Grata et qui persisterait à demeurer en Guyenne passé le délai de 48h prendrait le risque de se voir malmener par les armées de Guyenne.

5) Figurer sur la dite liste des Persona Non Grata ne constituera en rien une immunité temporaire, via le délai des 48h, pour quiconque sera connu et reconnu comme brigand en nos terres. Une action armée à l�encontre de pareil gens ne saurait être considérée comme une entorse à ce décret, sauf à possession de laissé-passer en règle et ayant cours.


Que cela soit su de tous.

Fait à l'Ombrière, le quinzième jour du mois de mai 1457. »

Or, l'accusé n'est pas sujet de Guyenne, tel qu'il etait defini dans le coutumier de guyenne au moment des faits qui lui sont reproches :

« Toute personne résidant en Guyenne depuis plus de 30 jours, et/ou possédant des terres et/ou un métier en Guyenne, pourra prétendre au titre de sujet Guyennois. »

De ce fait, n'étant pas sujet de Guyenne et ne disposant pas d'autorisation de séjour, votre présence ici est illégale et se doit donc d'être réprimandée.

Par cet acte inexcusable, l'accusé a non seulement montré qu'il ne portait que peu d'intérêt aux règles qui dirigent le duché Guyennois, mais a aussi porté atteinte à la sécurité de toute la Guyenne, ignorant les recommandations des forces de la prévôté, puisqu'il a été dûment averti � et a aussi eu le temps de s'informer - que nos frontières étaient fermées, sauf pour les personnes munies d'une autorisation.

* Lorca se tourna vers l'accusé *

Accusé, pas votre infraction à la loi martiale, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :

« Toute violation d�un arrêté ducal peut entraîner des poursuites pour trouble à l�ordre public »

Sachez néanmoins messire que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.

* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *

J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation lysengrain, le chef-maréchal qui vous a surpris en guyenne.

* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent *



Première plaidoirie de la défense :
Citation :

*Reikilo arriva a la cour et s'installa pour écouter le Procureur. Une fois le long Acte d'accusation fut narré, il se leva et alla a la barre. Il s'inclina légèrement pour saluer la cour et d'une voix clair il dit :*

Monsieur le Juge,

Veuillez excuser mon ignorance sur les lois complètes qui englobe le décret que le procureur a si bien expliqué. Mais dans le parchemin que m'a adressé Messire Aerick douanier de Cahors, il n'est nul part spécifier que le fait de s'installer sur vos terre n'est pas pris en compte pour pouvoir circuler librement.

D'autre part, dans sa lettre il me demande ou de demander des laisser passer ou bien de quitter au plus vite le territoire. Nous étions en route justement pour quitter votre duché, quand un soucis de santé nous a retardé de 1 jour (panne ordinateur). Nous nous apprêtions a reprendre notre route en direction de Toulouse, une fois remis par notre petite pause à Montauban, mais votre mise en accusation nous a stoppé net dans notre marche.

Je peux aussi vous dire que je suis resté dans votre Duché pour montrer ma bonne fois, mais je ne peux rester plus, car une mission de la plus haute importance me sollicite ailleurs. Je vous ai écris d'ailleur a ce sujet et vous comprendrez que je ne peux m'étaler ici sur le sujet.

*Il les salua d'un autre signe de la tête et retourna s'assoir en attendant le verdict.*

Réquisitoire de l'accusation :

Citation :
Messire

Il vous fallait lire la loi ! Les frontières sont fermées aux étrangers, or ne possédant aucune propriété en Guyenne et ne résidant pas chez nous depuis 30 jours, vous n'êtes pas sujet Guyennois, vous étiez donc soumis au décret comme tous les voyageurs.

Quant à votre mission secrète. La justice n'en a cure, elle n'est secrète que pour vous, ce n'est qu'une simple balade que vous voulez enjoliver. On ne peut me parler de secret qu'en faisant référence à un ordre du roi, de la Curie ou d'une instituttion royale, voire de notre duché. Là, c'est se moquer de la justice que d'invoque run tel argument.

Votre excellence, vu que l'accusé se moque de l'accusation en inventant des excuses fallacieuses, je demande deux jours de prison pour lui !

Dernière plaidoirie de la défense :

Citation :
Messires,

Je ne vois plus la peine de faire une plaidoirie pour me défendre, vu que apparemment votre opinion est faite.
Mais sachez que je reconnais mes tords en ce qui concerne mon manque d'assiduitée sur la loi martial.
Je ne me moque point de la justice, car aussi non je serais déjà loin.

L'accusation a appelé Lysengrain à la barre :

Citation :
ne s'est pas présenté

Enoncé du verdict :
Citation :
*Phillau se leva et de son beau marteau en bois flamand, fit raisonner le bruit de la justice dans la salle. Il allait prononcer le verdict*

En ce vingt-deuxième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1457, moi, Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres et de Craywick, au nom de sa grâce le duc, ait décidé,

Compte-tenu du manque de laisser-passer,
Compte-tenu des aveux de l'accusé,

Messire Reikilo, je vous condamne par clémence à une peine de 15 écus.
Qu'il en soit ainsi,

Le prévenu a été condamné à une amende de 15 écus


Dernière édition par viviemoi le Lun 10 Mai - 15:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Reikilo T.O.P 1457 (2 dossiers)   Reikilo   T.O.P   1457   (2 dossiers) EmptySam 8 Mai - 20:22

Procès ayant opposé Reikilo au Duché de Guyenne

Reikilo était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Charles_de_Valorl/Lorca
Nom du juge : Phillau
Date du verdict : 22/07/1457
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne


Acte d'accusation :

Citation :
Votre excellence

En ce 9 juillet de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé reikilo. En effet, celui ci a été aperçu en train de circuler sur le territoire du duché de Guyenne, alors que nos frontières sont fermées et qu'il ne possède aucune autorisation de séjour sur nos terres.

Je rappelle d'ailleurs au juge le décret suivant, qui stipule bien l'interdiction de séjour dans notre duché :

« A tous les Particuliers et à toutes les Autorités ducales ou comtales de France,
De Garzimlebo, Régnant de Guyenne, et son Conseil :


Les passages et séjours sur le territoire du duché de Guyenne sont ainsi règlementés à compter de ce jour :

1) Les frontières du Duché de Guyenne sont fermées.

2) Toute personne estrangère au duché de Guyenne devra adresser à la Prévôté une demande de laissé-passer 48h au minimum avant de se présenter sur nos terres.
Sans laissé-passer signé de la main du Prévôt, du Capitaine de Guyenne ou du régnant, toute entrée en territoire guyennois sera passible de mise en procès pour Trouble à l�Ordre Publique (TOP).

3) Tout laissé-passer aura vocation à permettre voyage ou séjour en Guyenne. Tout laissé-passer aura un caractère limité dans le temps. Une demande de laissé-passer auprès de la Prévôté devra comporter des informations précises quant à la date d�entrée sur le territoire, l�itinéraire, les haltes et la date de sortie prévus, ainsi que le type de groupe de voyage utilisé. Ces informations devront être mises à jour auprès de la Prévôté en cas de changements durant la validité du laissé-passer.
Tout agissement non-annoncé sera passible de mise en procès pour TOP.

4)Une liste des Persona Non Grata en Guyenne est établie et tenue à jour par les services de la Prévôté et de l�Ost.
Les personnes dont le nom figure sur cette liste auront dès publication de leur nom un délai de 48h pour quitter le territoire, se mettre en règle ou porter réclamation auprès de la Prévôté ou du Régnant de Guyenne.Ces demandes ne sont aucunement suspensives.
Passé ce délai, toute personne encore présente sur le sol de Guyenne se verra mise en procès pour TOP. Toute personne dont le nom apparaitra sur cette liste de Persona Non Grata et qui persisterait à demeurer en Guyenne passé le délai de 48h prendrait le risque de se voir malmener par les armées de Guyenne.

5) Figurer sur la dite liste des Persona Non Grata ne constituera en rien une immunité temporaire, via le délai des 48h, pour quiconque sera connu et reconnu comme brigand en nos terres. Une action armée à l�encontre de pareil gens ne saurait être considérée comme une entorse à ce décret, sauf à possession de laissé-passer en règle et ayant cours.


Que cela soit su de tous.

Fait à l'Ombrière, le quinzième jour du mois de mai 1457. »

Or, l'accusé n'est pas sujet de Guyenne, tel qu'il etait defini dans le coutumier de guyenne au moment des faits qui lui sont reproches :

« Toute personne résidant en Guyenne depuis plus de 30 jours, et/ou possédant des terres et/ou un métier en Guyenne, pourra prétendre au titre de sujet Guyennois. »

De ce fait, n'étant pas sujet de Guyenne et ne disposant pas d'autorisation de séjour, votre présence ici est illégale et se doit donc d'être réprimandée.

Par cet acte inexcusable, l'accusé a non seulement montré qu'il ne portait que peu d'intérêt aux règles qui dirigent le duché Guyennois, mais a aussi porté atteinte à la sécurité de toute la Guyenne, ignorant les recommandations des forces de la prévôté, puisqu'il a été dûment averti � et a aussi eu le temps de s'informer - que nos frontières étaient fermées, sauf pour les personnes munies d'une autorisation.

* Lorca se tourna vers l'accusé *

Accusé, pas votre infraction à la loi martiale, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :

« Toute violation d�un arrêté ducal peut entraîner des poursuites pour trouble à l�ordre public »

Sachez néanmoins messire que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.

* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *

J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation lysengrain, le chef-maréchal qui vous a surpris en guyenne.

* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent

Première plaidoirie de la défense :

Citation :
*Reikilo arriva a la cour et s'installa pour écouter le Procureur. Une fois le long Acte d'accusation fut narré, il se leva et alla a la barre. Il s'inclina légèrement pour saluer la cour et d'une voix clair il dit :*

Monsieur le Juge,

Veuillez excuser mon ignorance sur les lois complètes qui englobe le décret que le procureur a si bien expliqué. Mais dans le parchemin que m'a adressé Messire Aerick douanier de Cahors, il n'est nul part spécifier que le fait de s'installer sur vos terre n'est pas pris en compte pour pouvoir circuler librement.

D'autre part, dans sa lettre il me demande ou de demander des laisser passer ou bien de quitter au plus vite le territoire. Nous étions en route justement pour quitter votre duché, quand un soucis de santé nous a retardé de 1 jour (panne ordinateur). Nous nous apprêtions a reprendre notre route en direction de Toulouse, une fois remis par notre petite pause à Montauban, mais votre mise en accusation nous a stoppé net dans notre marche.

Je peux aussi vous dire que je suis resté dans votre Duché pour montrer ma bonne fois, mais je ne peux rester plus, car une mission de la plus haute importance me sollicite ailleurs. Je vous ai écris d'ailleur a ce sujet et vous comprendrez que je ne peux m'étaler ici sur le sujet.

*Il les salua d'un autre signe de la tête et retourna s'assoir en attendant le verdict.*

Réquisitoire de l'accusation :

Citation :
Messire

Il vous fallait lire la loi ! Les frontières sont fermées aux étrangers, or ne possédant aucune propriété en Guyenne et ne résidant pas chez nous depuis 30 jours, vous n'êtes pas sujet Guyennois, vous étiez donc soumis au décret comme tous les voyageurs.

Quant à votre mission secrète. La justice n'en a cure, elle n'est secrète que pour vous, ce n'est qu'une simple balade que vous voulez enjoliver. On ne peut me parler de secret qu'en faisant référence à un ordre du roi, de la Curie ou d'une instituttion royale, voire de notre duché. Là, c'est se moquer de la justice que d'invoque run tel argument.

Votre excellence, vu que l'accusé se moque de l'accusation en inventant des excuses fallacieuses, je demande deux jours de prison pour lui !



Dernière plaidoirie de la défense :

Citation :
Messires,

Je ne vois plus la peine de faire une plaidoirie pour me défendre, vu que apparemment votre opinion est faite.
Mais sachez que je reconnais mes tords en ce qui concerne mon manque d'assiduitée sur la loi martial.
Je ne me moque point de la justice, car aussi non je serais déjà loin

L'accusation a appelé Lysengrain à la barre :

Citation :
ne s'est pas présentée

Enoncé du verdict :

Citation :
*Phillau se leva et de son beau marteau en bois flamand, fit raisonner le bruit de la justice dans la salle. Il allait prononcer le verdict*

En ce vingt-deuxième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1457, moi, Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres et de Craywick, au nom de sa grâce le duc, ait décidé,

Compte-tenu du manque de laisser-passer,
Compte-tenu des aveux de l'accusé,

Messire Reikilo, je vous condamne par clémence à une peine de 15 écus.
Qu'il en soit ainsi,


Le prévenu a été condamné à une amende de 15 écus
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