Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Carnets de route, printemps 1458

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2 participants
AuteurMessage
Cristòl
Baron de Saint-Félix
Cristòl


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MessageSujet: Carnets de route, printemps 1458   Carnets de route, printemps 1458 EmptyMer 18 Mai - 19:21

Parti pour répondre au ban royal à la fin de l'hiver, le Chevalier de Siarr s'était trouvé en Poitou quand le ban avait pris fin. Il y avait séjourné quelques temps, s'y était reposé et y avait bien prié, avant de reprendre la route pour le septentrion, pour la Champagne, et ensuite, au-delà... Jamais il n'était allé si loin au Nord, jamais en vérité, jamais dans les grâces, dans les choses qui sont ; lorsque parti du Poitou il avait traversé l'Orléanais, son cœur s'était serré au souvenir des combats qu'il y avait jadis menés.
Ayant, en Champagne, rejoint une compagnie de la meilleure noblesse et chevalerie, ils s'en allèrent en Artois où ils devaient s'unir à une autre compagnie, de sorte qu'enfin, la lance fut composée de Licornes, Blanches et lui, Chevalier de France, au coté de Guillaume de Jeneffe, le revenant des lointaines steppes de Vlad Tepes. Le but de leur voyage ? Qui le savait, en vérité ? Aller à travers le pays, où leur épée serait utile... Suivre le cours de la vie, s'y mouvoir, y trouver quelque place et utilité...

Sans doute parlaient-ils beaucoup, en compagnie, sans rien dire d'important, car ce que tous entendent ne peut faire bonne et sincère confidence. Il n'y eut pas d'étonnement à ce que le chevalier de Jeneffe usât plutôt d'un billet pour, en Calais où la compagnie avait pris en différents lieux ses quartiers, prévenir le Chevalier de Siarr que l'on reprendrait la route sous peu, et qu'il fallait se rassembler. Il y avait d'autres mots plus personnels dans ce courrier, auxquels le Chevalier de Siarr ne pouvait faire la sourde oreille.


Citation :
Chevalier,

Ce jour, nous prenons enfin la route du sud. Il vous faudra rejoindre la lance du vicomte Walan et le suivre chaque jour jusqu'à ce que je vous informe que nous sommes parvenus à la fin de notre voyage.

Pour la Licorne,

Guillaume de Jeneffe,
Chevalier

PS: C'est une vraie joie de vous retrouver, même en des temps si troublés. J'espère que nous aurons le loisir de converser quelque peu, car à vous lire récemment, j'avoue craindre pour votre santé.
Qu'Aristote vous veille.

Citation :
Chevalier,

Je serai au point de rendez-vous, avec tout mon équipement. Le cours du voyage sera l'occasion pour vous de sonder plus avant mon esprit, et pour moi d'apprendre de l'homme que vous êtes et qui avez vécu tant de choses que les contes que l'on en fait ne parviennent pas à rendre...
S'il nous est loisible de chevaucher de front tous deux, lorsque le pas sera au galop préféré, le plaisir sera mien de vous donner répartie.

Cristol, Chevalier de Siarr
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Cristòl
Baron de Saint-Félix
Cristòl


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MessageSujet: Re: Carnets de route, printemps 1458   Carnets de route, printemps 1458 EmptyVen 20 Mai - 20:23

Certains accueils, au cours de ce voyage, étaient pour le moins singuliers...

Citation :
Le bon jour Messire Cristòl,

Les frontières sont actuellement fermées et aucun étranger n�est autorisé à circuler en Normandie. Le port d'arme est également prohibé.

Pour entrer en territoire normand, il faut formuler une demande de Lp 72 heures à l'avance et elle sera étudier mais sans la certitude d'une obtention.
Je vous invite donc à prendre la route pour Bertincourt, Duché d' Artois, le plus rapidement possible.

Sans réponse de votre part dans les 24 heures, votre dossier sera transmis au procureur normand pour instruction.

Salutations,
Dame Matouminou , chef douanière de Normandie
Fait le 20/05/1459

Citation :
Bonjour,

Je doute qu'il soit pertinent de mettre en procès un vassal de Sa Majesté, Chevalier de France, officier royal, venu en Normandie avec d'autres chevaliers et membres d'ordres royaux intégrer une armée qui aura vocation la défense du Domaine Royal... Vous vous trompez d'ennemi mais je loue votre zèle, quand bien même il est aveugle.

Cristol de Siarr
Chevalier de France
Héraut du Languedoc
Comte du Gévaudan, Vicomte des Fenouillèdes, Baron de Saint-Félix et d'Alaigne, Seigneur de Mireval.
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Guillaume_de_Jeneffe
Archiviste
Guillaume_de_Jeneffe


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MessageSujet: Re: Carnets de route, printemps 1458   Carnets de route, printemps 1458 EmptyJeu 26 Mai - 20:30

[Au cours du voyage, en un lieu et à une date quelconques]

Dire que le chevalier de Jeneffe était impatient de retrouver le jeune Sìarr était un euphémisme. Souvenir de ses jeunes années en terre de France, la personnalité du fils de l'anachorète languedocien l'avait marqué, déterminé et parfois impatient, souvent mesuré et aimant les femmes, marqué au fer blanc d'une volonté chevaleresque qui l'avait inscrit dans la voie d'un ordre déterminé par son père. C'était peu dire que Guillaume aurait préféré le voir vassal de la Licorne. Mais tout n'allait pas toujours aussi facilement dans le monde de la chevalerie. Et la dernière rencontre avec l'alors baron de Saint-Félix – autour de la question de la maîtrise de la croix pattée, justement – ne pourrait disparaître de sa mémoire. Depuis, il avait appris que l'homme était devenu comte de Languedoc, avait épousé la veuve d'un ancien Montjoye, était père de plusieurs enfants et avait décidé d'échanger Hospital contre France dans son serment de chevalier. Voir les changements sur le corps et sur l'âme de l'homme, voici qui intriguait Guillaume, curieux devant l'éternel, surtout des personnes qui lui étaient chères.

Il n'avait pas été difficile de se faire attribuer l'avant-garde de la petite troupe qui devait quitter Calais. Chevalier et Grand Escuyer de France, il jouissait de l'autorité suffisante pour ce faire et ne s'en était pas privé. Autant garder leur conversation privée, ne sachant encore vers quelles latitudes elle les porterait. Ce sont donc deux hommes en armures de plates brillantes au soleil, chacune avec des traits qui lui sont propres, le chef dégagé de tout bassinet, salade ou chapel de fer. Le Flamand gardait, vieux réflexe, la paume sur la garde de son épée, ne tenant ses rênes que d'un seul poing. Non que les routes soient particulièrement dangereuses, du moins pas pour une troupe d'une dizaine d'hommes de guerre en armes, mais bien que l'on ne se défaisait pas si aisément des premiers enseignements reçus.

Tout soudain, donc, après un silence qui avait laissé le temps à ses lèvres de se souder, le Grand Escuyer de France tourna son regard azuré vers le profil de son compagnon de route, attentif comme lui à tout signe d'un éventuel danger. La tension se lisait sur ses traits, autant qu'une joie, ou un soulagement, d'être parmi ses pairs, occupé à ce qu'il considérait comme le souverain bien. Peut-être le Flamand faisait-il erreur dans son verdict. Qui le pourrait dire ?


- Or donc, chevalier, qu'arrive-t-il au comte de Gévaudan pour rechercher ma compagnie ? Mais surtout, pourquoi fuyez-vous le Sud ?

Ô que non, aucun de ces mots n'avait été choisi au hasard. On ne fait pas carrière en Flandres ou à Paris sans savoir les manier et les choisir à bon escient...
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